Lorsqu’on évoque la vieillesse, les « plus ou moins » jeunes que nous sommes ne sont pas très intéressés par cette étape de vie. La société s’intéresse peu à cette période. Vous pourrez constater qu’il y a davantage d’articles dans la presse ou d’émissions sur les enfants ou les jeunes que sur les personnes âgées. Un peu comme si la société faisait l’autruche sur une réalité pourtant évidente. Mais, comme dit le proverbe, la peur n’arrête pas le danger…
Les relations émotionnellement violentes ou “toxiques” peuvent avoir un impact conséquent sur un ensemble de dimensions de notre vie : estime et confiance en soi , confiance envers les autres, capacité à gérer le stress, etc. La violence psychologique peut cependant être insidieuse et difficile à évaluer, contrairement à la violence physique qui est plus objective. La première peut s’installer lentement et crée parfois un phénomène d’adaptation chez la personne, qui ne se rend pas compte de sa situation ou qui peut même culpabiliser et se sentir responsable de la violence subie.
La violence psychologique peut se retrouver dans les relations de couple, mais est également présente dans d’autres types de relations, que ce soit entre parents et enfants, entre amis, au travail, etc. Qu’est-ce que la violence émotionnelle ? Et comment savoir si nous vivons une interaction toxique et violente avec une personne ?
- Qu’est-ce que la violence émotionnelle ?
Ce terme peut inclure les attaques verbales constantes, l’intimidation, la critique permanente, le harcèlement, ainsi que d’autres interactions plus subtiles telles que la manipulation et la honte. La violence psychologique est utilisée pour contrôler les autres.
Ce phénomène peut arriver lorsque la personne violente souffre elle-même de blessures et traumatismes non résolus du passé. Ces personnes n’ont ainsi pas adopté de mécanismes relationnels sains leur permettant de supporter la frustration, le désaccord ou la résistance de l’autre, et ont au contraire adopté des mécanismes rigides et agressifs afin de s’accorder avec autrui. La violence émotionnelle est donc souvent associée à des troubles de la personnalité tels que le trouble de la personnalité narcissique, borderline, ou antisociale. Les victimes d'abus ne reconnaissent pas toujours l'abus comme une violence à laquelle il faut fuir, et son impact psychologique à long terme peut alors entraîner d’importants traumatismes émotionnels, tels que la dépression, l’anxiété sociale, l’isolement social, l’angoisse de l’abandon et les pertes en estime de soi.
- Les signes de la violence émotionnelle
Reconnaître les signes de la violence émotionnelle dans un couple est le premier pas vers la prise en charge. Ceux-ci peuvent passer inaperçus pendant une longue période. Mais si vous ressentez un ou plusieurs des signes suivants, il est alors important de demander conseils à un(e) psychologue afin de mieux cerner la situation.
- L’humiliation
Celle-ci dévalorise la personne et a pour effet de diminuer sa révolte face à la violence. L’individu violent peut vous humilier, essayer de vous dévaloriser, se moquer de vous, même en public. Vous sentez que la personne ignore vos idées, opinions et vos besoins, et vous sentez que vous n’osez plus exister ou vous affirmer en sa présence.
- Le contrôle
La personne a tendance à vous traiter comme un enfant et essaie de vous contrôler. Il vous punit pour votre comportement, et vous corrige très souvent. Vous ne pouvez plus sortir ou prendre une décision sans son autorisation, et il vous donne l’impression de vouloir tout diriger dans votre vie, même si cela ne le concerne pas (relation avec vos parents, amis, etc). Il essaie de savoir comment l’argent est dépensé, et gère toutes les finances pour limiter les possibilités que son partenaire devienne indépendant. Cela peut conduire à un malaise émotionnel très important et une perte de l’estime de soi.
- Le mépris
La personne dévalorise et dénigre vos objectifs, vos projets, vos réalisations et vos espoirs. Son langage corporel peut être menaçant, ou porte sur vous un regard méprisant et désapprobateur. Il peut aussi vous faire en permanence des remarques tranchantes et blessantes.
- La mégalomanie
L’un des caractères marquants de l’individu violent est son incapacité à rire de lui-même et le fait de ne pas supporter que l’on se moque ou qu’on le taquine. Il peut devenir violent face à tout ce qu’il considère comme manque de respect, et peut avoir une conception très large du manque de respect. Il peut également être convaincu qu’il est meilleur que vous sur tous les plans, et vous a souvent indiqué que si vous le quittiez vous ne trouveriez personne comme lui.
- Absence d’empathie
La personne ne montre aucun signe de compassion ni d’empathie envers vous, même si vous pleurez. La plupart du temps, il peut être émotionnellement indisponible ou distant.
- Déculpabilisation
La personne minimise et nie tous ses comportements abusifs quand vous la confrontez. Il inverse les rôles et se positionne en tant que victime et a tendance à essayer d’embrouiller votre esprit et trouve souvent des moyens de vous culpabiliser.
- Possession
La personne ne vous considère pas pour une personne à part entière, indépendante et libre de ses choix, mais plutôt pour une extension d’elle-même, comme sa possession. L’individu vous fait pourtant également comprendre que vous n’êtes pas indispensable, et qu’il peut vous remplacer à tout moment.
- Yoyos émotionnels
Il vous est très difficile de prévoir ses comportements et prédire ses états émotionnels. La personne oscille entre phases de distance et agressivité, et phase de rapprochement émotionnels. Vous vous sentez globalement toujours sous tension à espérer qu’elle soit dans un bon jour.
- Faux remords
Quand vous quittez ou menacez de quitter la personne qui exerce cette emprise, elle essaie de vous convaincre de faire machine arrière en vous promettant de changer, en exprimant des remords et des regrets, et ce remord n'apparaît qu’en cas de fuite de votre part.
- La pression sexuelle
La personne peut souvent exprimer une forte insistance pour obtenir des rapports sexuels, même si vous ne manifestez pas l’envie pour le faire. Il peut justifier cet abus par « l’excès d’amour ». Et dans certains cas, il peut menacer de partir et d’aller voir ailleurs s’il n’obtient pas ce qu’il veut.
Pour sortir de cette violence émotionnelle, la première étape est de reconnaître ce qui nous arrive. Il peut arriver que la victime nie ou minimise l’abus, ceci n’est pas une faiblesse ou un quelconque manque d’intelligence : la prise de conscience peut être très douloureuse, car elle implique souvent d’avoir à accepter le fait d’avoir passé des années de notre vie avec une personne violente, ou que nous avons fait d’énormes sacrifices pour elle.
Un psychologue spécialisé dans les problématiques de couple et dans le traitement des relations abusives vous aidera à vous positionner par rapport à vos doutes, vos souffrances, vos angoisses et interrogations . Le psychologue travaillera avec vous pour reconstruire votre confiance et estime de vous-même, et vous permettra de mieux comprendre la situation, mieux agir face à elle, et surtout apprendre à mieux vous protéger dans le présent et dans l’avenir.
Prendre conscience de son addiction aux jeux vidéo, ou de celle d’un proche, est la plus importante des étapes pour pouvoir s’en sortir, car c'est la première. Cette prise de conscience peut être consécutive à un épuisement physique, un changement de comportement, un échec scolaire ou un isolement social, mais le plus important consiste à identifier les signes precurseurs plutôt que les conséquences négatives de l'addiction. La personne se rend alors compte que ses heures passées à jouer commencent à affecter ou pourraient finir par affecter aussi bien sa santé mentale que physique. Il se peut aussi que la sonnette d’alarme soit tirée par l’entourage du joueur. Ces derniers doivent alors être rassurants et à l’écoute, afin de ne pas pousser le sujet à se renfermer et afin de ne pas le culpabiliser. Alors que faire pour surmonter une addiction aux jeux vidéo ?
Qu’est-ce qu’une addiction ?
L’organisation mondiale de la santé (OMS) la définit comme un état de dépendance chronique ou périodique à un comportement (réseaux sociaux, jeux, écrans, pornographie, etc), ou à une substance (tabac, alcool, cannabis et drogues, etc). La personne se trouve incapable de se contrôler, ni de contrôler le temps consacré à cette activité, et la poursuit en étant consciente de ses conséquences nocives sur sa vie.
Comment reconnaître une addiction aux jeux vidéo ?
L'addiction aux jeux vidéo est aussi connue par le terme « gaming disorder », selon la classification statistique internationale des maladies et des problèmes connexes (CIM-11). Cette addiction est caractérisée par plusieurs critères dont l’impossibilité d’avoir un contrôle sur le jeu. Le sujet se voit alors pris sous l’emprise du jeu, en pratiquant cette activité plus longtemps que ce qu’il avait planifié, et subit une négligence des activités quotidiennes et loisirs, au profit du jeu vidéo.
Cette addiction peut être une forme d'échappatoire afin de ne pas faire face aux problèmes et responsabilités du quotidien : on peut alors observer une forme d'indifférence aux conséquences néfastes de l'addiction. Chez les jeunes enfants, les conséquences cognitives négatives de l’usage excessif des jeux vidéo peuvent ne pas se voir à court terme, cependant il reste fondamental de rester vigileant et d'agir en prévention, car cette addiction peut altérer le développement cognitif lorsqu'installée sur la durée, provoquant ces types de symptômes caractéristiques :
• Un échec scolaire
• Un isolement social
• Des troubles de la concentration et de l'attention
• Des troubles de l’alimentation avec une prise de poids
• Des troubles psychiques (anxiété, dépression )
• Des troubles du comportements (agressivité, impulsivité, violence)
• D'autres formes d'addiction (aux écrans, au tabac, etc).
Chez l’adulte, l’une des premières causes de cette addiction est souvent une souffrance psychologique qui se présente par une perte de l’estime de soi. Chez certaines personnes on peut également observer de l’agressivité ou de l’irritabilité.
Conseils pour s’en sortir
Faites vous plaisir
Reprenez et diversifiez les activités qui vous procurent du plaisir, telles que la musique ou le sport. Il est tout à fait normal que les débuts soient difficiles ou peu agréables. Mais le plus important c’est de ne pas se décourager. Cette sensation de satisfaction refera surface petit à petit.
Soyez sociable
Faites un pas vers l'autre, même si vous pourriez avoir l’impression de ne pas partager les mêmes centres d’intérêt. Avoir une discussion ou une activité avec une personne étrangère au monde des jeux vidéo vous permet d’élargir vos horizons et d’apprendre davantage sur autrui, tout en sortant de l’emprise du jeu.
Ayez un groupe de jeu
L’addiction peut être nuisible, mais la solitude l’est aussi. Jouez à différents jeux avec votre famille ou vos amis, en changeant des jeux habituels qui vous mènent vers l’excès. Optez pour des jeux de sociétés, et éloignez-vous des écrans le temps d’une soirée.
F aites-vous un défi
Reprenez les pratiques qui vous semblent valorisantes. Ayez des objectifs, faites des projets. Prenez les manettes du monde réel et prouvez-vous que vous êtes capable d’accomplir des choses constructives en dehors des écrans. Il en va de votre confiance en vous, qui ne peut pas être accomplie uniquement par les jeux vidéo.
Soignez hygiène de vie
Les joueurs peuvent souvent avoir une horloge biologique perturbée, ainsi qu’une mauvaise alimentation, ce qui affecte leur santé psychologique et physique. Ceci est souvent lié au fait que le jeux-vidéo ayant sa propre temporalité, il peut souvent faire oublier au joueur le temps qui passe, l'amenant à décaler sommeil et alimentation. Le sport, une bonne nuit de sommeil, avoir des heures régulières pour manger… Tout cela vous permettra de reprendre les rênes de votre vie, et surtout de cadrer votre comportement.
Comprenez-vous
Qu’est-ce qui me pousse à jouer autant ? Suis-je en train de fuir mes problèmes, et si oui quels problèmes ? Avoir les réponses à ces questions peut être difficile, mais la difficulté de réponse est souvent le signe que la question est importante.
Ne paniquez pas devant la rechute
La culpabilité peut se voir lors d’une rechute qui fait suite à un événement tragique ou stressant. On se retrouve alors inconsciemment face à notre écran, à reprendre nos vieilles habitudes. Il faut savoir que cela peut se produire, et cela ne signifie pas nécessairement l'échec face à l'addiction. Ces rechutes se feront de plus en plus rares avec le temps, si les bonnes pratiques et dynamiques sont mises en place.
Entamez une psychothérapie
Surmonter l’addiction, notamment aux jeux vidéo, demande souvent une aide et une supervision professionnelle. Un(e) psychologue dispose de la connaissance et de l’expérience nécessaires pour vous aider dans votre défi, il saura vous indiquer quels stratégies adopter pour reprendre progressivement le contrôle et l'ascendant sur votre comportement. Exposez-lui vos inquiétudes, vos problèmes, et tout ce qui vous tourmente. La psychothérapie aura pour effet de vous permettre de jouer sans craindre de retomber dans l’excès.
Choisir
le psychothérapeute à qui confier une part intime de soi-même, afin qu’il nous
aide à surmonter une difficulté ou à dépasser notre problématique, n’est pas
une chose facile. Car faire ce choix revient à s’interroger sur l’efficacité
d’une psychothérapie : comment ça marche ? qu’est-ce qui fait qu’on obtient des
résultats ? à quoi le voit-on ? pourquoi un psy conviendrait-il à telle
personne et pas à une autre ?
Le choix du professionnel implique différents paramètres
:
il est primordial de pouvoir lui faire confiance, de se sentir à l’aise avec
lui et, bien sûr, de s’assurer qu’il a les compétences pour nous aider au
mieux. Il faut déjà se décider à franchir le pas d’un premier contact et savoir
naviguer à travers la jungle des professionnels pour comprendre qui fait quoi
et comment. Psychiatres, psychologues,
psycho-praticiens, psychothérapeutes
et autres appellations.
Au-delà de la personne, se pose aussi la question de la méthode employée et
donc du type de thérapie. La liste est longue et non exhaustive : psychanalyse,
thérapie cognitive et comportementale, Hypnose, thérapie, EMDR … Alors sur
quels critères choisit-on la personne qui va s’occuper de nos soucis ? Et
doit-on choisir une personne ou une méthode ?
Chaque psychothérapie a ses spécificités : selon l’approche théorique dont elle découle, elle n’aura pas la même méthode de travail et n’utilisera pas les mêmes outils ou façons de faire. La question de l’efficacité des différents types de psychothérapies a donné lieu à de nombreuses études, qui ont comparé les résultats obtenus sur des patients selon les différentes méthodes employées. Au risque de vous surprendre, 85% du succès d’une psychothérapie sont dus à des facteurs indépendants de la méthode utilisée ou de la théorie sous-jacente ! Et les études montrent que quelle que soit la méthode employée, la réussite d’une psychothérapie repose essentiellement sur deux choses : L’alliance thérapeutique (c’est-à-dire la relation du patient avec son thérapeute) ET la motivation du patient .
1/ La relation:
Une
bonne relation implique de se sentir à l’aise et en confiance avec son
psychothérapeute, c’est ce qu’on appelle l’alliance thérapeutique. Parce que
c’est la qualité de la relation qui fait la réussite d’une psychothérapie et
que sans cela, il sera impossible d’avancer.
D’ailleurs, c’est quelque chose qu’on observe aussi à l’école. Lorsqu’on
demande à un enfant quelle est sa matière préférée, il citera celle qui lui est
enseignée par sa maîtresse préférée. Plus un élève s’entend bien avec sa
maîtresse, plus il a de chances de réussir. Car on apprend de quelqu’un pour ce
qu’il est et pour la relation qu’il a su instaurer, et non pour ce qu’il sait.
En psychothérapie c’est pareil : si le courant passe, le travail entrepris sera
bien plus réussi.
2/ La motivation :
Je ne crois pas aux bienfaits d’une psychothérapie qui serait imposée par un tiers. Si vous voulez que quelque chose change dans votre vie, alors vous devez trouver en vous la motivation nécessaire pour consulter, être assidu et régulier aux séances. On ne fait pas une psychothérapie pour « faire plaisir » à quelqu’un ou parce qu’on se sent menacé. On entame une démarche parce qu’on en a envie, ou bien parce qu’on a atteint un tel degré d’inconfort qu’on veut absolument s’en sortir.
3/ La bienveillance :
C’est une notion essentielle pour toutes les relations de soin et d’accompagnement, et vous devrez vous assurer que votre thérapeute en est doté. La bienveillance ce n’est pas de la gentillesse ou de la « calinothérapie ». La bienveillance c’est le respect de l’intégrité du patient. C’est pouvoir encourager une personne. C’est lui permettre d’être d’accord ou pas, de voir les choses différemment, de donner son avis ou d’arrêter le processus de thérapie. C’est lui donner toute la dimension de sa liberté en tant qu’individu. C’est lui permettre aussi de se tromper, de ne pas y arriver pour le moment, lui dire que c’est « ok », dans le sens où c’est humain. Comme le disent les anglo-saxons à travers le concept de « okness » : être triste c’est ok, avoir peur c’est ok, ne pas toujours réussir c’est aussi ok.
4/ La maîtrise du processus :
cela peut paraître évident pour certains, mais il est fondamental de pouvoir sentir que vous maîtrisez ce qu’il se passe en séance. Un psy n’a pas le droit de prendre le dessus sur son patient, de l’amener à faire quelque chose qu’il ne veut pas, ou d’instaurer un rapport de pouvoir. Il n’en n’a pas le droit, néanmoins, vous seul pouvez vous assurer que le rapport entre vous et lui est sain et équilibré. Ecoutez-vous et prêtez attention à votre ressenti. Si vous avez un doute, c’est que ça n’est pas la bonne personne.
5/ Le choix des mots :
un bon psy prête attention aux mots qu’il emploie. Un psy qui pèse ses mots est quelqu’un qui commence déjà à prendre soin de vous car les mots ont un impact significatif sur la vie des gens. Attention aux propos négatifs qui amènent d’une manière ou d’une autre à des comportements négatifs. Si vous dites à quelqu’un de « ne pas s’angoisser », ou de « ne pas stresser », il y a de fortes chances pour qu’il stresse justement. Un médecin qui vous dit « attention ça va faire mal » va irrémédiablement vous faire mal. Et à tous les psys qui ordonnent de lâcher-prise, expression d’injonction qui peut être très stressante lorsqu’on n’y arrive pas, je préfère le terme de « laisser venir » comme le dit le Dr Philippe Aim dans son livre Ecouter, parler : soigner. Accepter de laisser venir les choses, accepter de se laisser traverser par des événements douloureux, accepter ses émotions même négatives est bien plus efficace que se donner l’ordre de lâcher-prise.
6/ Enfin, posez des questions à votre psy :
Sur sa façon de travailler, sur sa formation et sa pratique. N’hésitez à prendre du temps de réflexion avant de vous engager dans un processus, voire même de rencontrer d’autres psys pour comparer le ressenti que vous pouvez avoir auprès de l’un ou de l’autre.
Pour finir, n’oubliez pas une chose. Avant d’avoir été psy, votre psy a d’abord été, et est souvent encore lui-même le patient de quelqu’un d’autre. Parce que bien souvent, en amont, ce qui l’a amené à vouloir aider l’autre et à trouver des réponses, c’est sa propre histoire. Et une fois qu’il exerce, un psy est en supervision permanente auprès d’un autre psy pour verbaliser ce qu’il peut lui-même ressentir face à ce qu’il entend, pour être éclairé à propos d’un questionnement et pour se questionner dans sa pratique encore et toujours.